Auteur/autrice : webmaster

  • PNM Cap Corse Installation du comité de concertation

    PNM Cap Corse Installation du comité de concertation

    Le 24 novembre 2014, dans les locaux de la préfecture de Haute Corse, Morgan Sire, représentant de l’association de défense de la pêche de loisir, a assisté à la séance d’installation du comité de concertation de la mission d’étude du Parc Naturel Marin du Cap Corse. Ce comité réunit l’ensemble des acteurs concernés par le projet de PNM: services de l’État (21), collectivités (20), professionnels (12), usagers de loisirs (14), gestionnaires d’espaces protégés et scientifiques (19), associations de protection de l’environnement (9). Au sein de ce collège, la pêche de loisir est défendue par 6 représentants locaux des fédérations nationales (fnppsf, ffpm, unan, fcsmp, fnpsa et … ffessm).

    Cette séance fait suite, dans l’ordre chronologique, à l’officialisation  du projet  par l’arrêté du 5 juin 2014, et  à l’installation du comité de pilotage (représentants de l’état et des collectivités territoriales) de la mission d’étude qui a eu le 25 juillet sous l’autorité de Madame Ségolène Royale. 

    Les enjeux

    Ce projet de parc marin répond aux objectifs définis dans le cadre de la stratégie nationale pour la création d’aires marines protégées adoptée en novembre 2007, elle même déclinée en analyse stratégique régionale corse en 2011…!! 

    Ces objectifs sont simples: classer  d’ici  2015, 10% des eaux territoriales corses en outils de type règlementaire (réserves naturelles) et viser 15% en 2020. 

    Le parc marin’est un outil de concertation avec toutes les parties prenantes et c’est un outil de financement. Il représente également un moyen juridique indirect d’interdire et de règlementer: il  ne crée pas de réglementation spécifique mais peut en proposer aux autorités compétentes. Il peut ainsi donner un avis sur les activités qui se déroulent dans le Parc. Lorsque l’une d’elles est susceptible d’avoir un impact important sur le milieu marin, l’avis du Parc à son encontre est dit ‘conforme’, c’est-à-dire qu’il est obligatoirement suivi par les services de l’État qui instruisent.  

     

    Alain Rousseau, préfet de Haute Corse : « Le Parc marin sera un outil à l’échelle du Cap Corse »

                                                           

     

    L’état des lieux

    A l’heure actuelle, il existe sur le littoral corse, six réserves naturelles, marines ou littorales, qui couvrent au total plus de 80 000 hectares, ce qui représente 7,5% des eaux territoriales de l’ïle.  Les sites Natura 2000 en mer représentent actuellement plus de 45% de ces eaux. 

     

     

    La réglementation de la pêche de loisir en Corse est l’une des plus contraintes en France:

    • Interdiction de prélèvements des crustacés, moratoires corb et mérou;
    • 11 réserves de pêche (zones protégées des réserves naturelles et cantonnements de pêche) sont répertoriées tout autour de l’île. Trois se situent dans le périmètre mis à l’étude  pour le PNM Cap Corse: cantonnements de St Florent, de Bastia, réserve biotope de la Roya.
    • Dans la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio (80 000 ha), les prélèvements récréatifs hors zones de non-pêche sont soumis à:
      • demande nomminative d’autorisation de pêche,
      • déclaration des prises
      • limitation (5kg max) 

     

    Les menaces

    Historiquement, la gestion de la ressource halieutique a toujours été l’affaire des pêcheurs professionnels . Avec l’appartion des AMP en Corse, ceux-ci ont su collaborer avec les gestionnaires environnementaux pour modeler à leur convenance le champ d’action des pêches récréatives. Lors du discours d’introduction de ce premier comité de concertation, Gérard Romiti, président du comité régional des pêches, n’a pas manqué de rappeler son statut de président du comité national des pêches et vice président de l’agence des Aires Marines Protégées ! Le ton est donné, nulle doute que la pêche professionnelle représentera à nouveau un puissant pouvoir de persuasion dans cette nouvelle instance.

    En s’appuyant sur les déclarations récentes de Monsieur Romiti, on peut facilement présager ce à quoi ressembleront les futures mesures proposées en matière de gestion des pêches récréatives au sein du Parc:

    • réglementation similaire à celle en cours dans les Bouches de Bonifacio,
    • création de nouvelles zones de protection renforcée ou de non pêche,
    • interdiction de prélèvement de certaines espèces …

    Les perspectives

    Face à de telles menaces, les pêcheurs de loisir et les chasseurs sous-marins ont des arguments à faire valloir. Il est cependantt primordial dans un premier temps que l’ensemble des composantes loisirs soit représenté au sein de la structure. Dans un second temps, s’ils souhaitent être efficaces, ceux-ci devront être capables de parler d’une seule voix et de se positionner en tant que force de connaissances et de proposition, cohérente et raisonnée.

    L’histoire récente des évènements de Baie de Seine  démontre qu’ils en sont capables et que nous chasseurs sous-marins pouvons jouer un rôle important. 

    Autours de Marc Fournier, Christian Génète et Morgan Sire, une commission Corse fcsmp s’est montée localement afin de pouvoir répondre présent sur ce projet bien sûr mais également partout où il sera nécessaire de représenter et défendre notre pratique.

    Si vous souhaitez les rejoindre et oeuvrer à leurs côtés, nous vous vous invitons à vous manifester en nous contactant:

     

     

  • Pêche sous-marine du denti chiffres et réalité

    Pêche sous-marine du denti chiffres et réalité

    Quelques chiffres sur les prises de denti (Dentex dentex) réalisées par la pêche sous-marine.

    L’instauration d’un moratoire pour la pêche de loisir du Denti en Corse a récemment  été évoquée. Parallèlement  à son action entreprise auprès du comité des pêches local, la FCSMP a donc entrepris une étude afin de situer les prélèvements de cette espèce par la pêche sous marine (PSM).  Une publication récente établit un état des lieux des prises de denti par la pêche professionnelle en Méditerranée et plus spécifiquement en Corse (Marengo et al, 2014, A review of biology, fisheries and population structure of Dentexdentex (Sparidae), Rev Fish BiolFisheries, 24 :1065). Le conseil scientifique de la FCSMP a comparé les  données de cette publication avec celles enregistrées sur le carnet de pêche FCSMP pour les années 2009 à 2012.

    Suivant cette étude, les débarquements de dentis par la pêche professionnelle en Méditerranée varient entre 5400 tonnes par an (t/a) dans les années 1950,  et 10329 t/a dans les années 1990.  Le carnet de prélèvement FCSMP montre que le denti représente 3% des prises pour un poids moyen de 2,3 kg.

     

    Les 77 adhérents alimentant le carnet ont capturé 214,5 kg de denti en 4 ans, soit 53,6 kg/an. Le nombre de pêcheurs sous-marins de l’ensemble des départements de la façade méditerranéenne peut être obtenu par  les déclarations aux affaires maritimes et des licenciés FFESSM de l’année 2009, soit 26504 déclarations. Les prises de dentis par les PSM français seraient donc de l’ordre de 18,5 tonnes par an (26504 x 53,6 / 77), soit 0,2 % des débarquements de la pêche professionnelle (années 1990). Il serait bien sûr intéressant de pouvoir disposer du nombre total des PSM pour la Méditerranée. Ce chiffre n’est pas disponible, mais il est possible d’en faire une estimation. La France est un des pays où la PSM est la plus pratiquée avec l’Espagne et l’Italie, qui possèdent un linéaire côtier supérieur. La PSM est aussi largement pratiquée en Grèce, Croatie et Turquie. Les données sur les pays d’Afrique du Nord sont rares, mais la PSM ne semble pas y être pratiquée sur une grande échelle. Sur ces bases, il serait possible de proposer un chiffre d’environ 200 000 PSM en Méditerranée, le prélèvement PSM du denti pourrait donc être estimé à 140 tonnes/an, soit 1,35% des prises de la pêche professionnelle (années 1990).

     

    Si l’on considère maintenant le cas de la Corse, ou l’idée d’un moratoire est envisagée pour la pêche de loisir du denti, une donnée intéressante, mentionnée par l’étude de Marengo et al,  évalue le débarquement de denti par la pêche professionnelle Corse à 28,3 tonnes en 2009 et 26,5 tonnes en 2010. Par comparaison,  toujours en se basant sur les moyennes du carnet FCSMP, l’ensemble des PSM  en Corse  (3388 déclarations affmars et FFESSM) prélèveraient environ 2,37 tonnes/an de Dentis, soit 8,9% (année 2010). Une autre donnée intéressante concerne le rendement d’un palangrier opérant dans le secteur de Bonifacio qui est de 6,7 kg de denti pour 100 hameçons. Sur la base d’une centaine de sorties par an, en utilisant deux palangres, ce qui est relativement courant pour ce type de pêche, un tel bateau prélèverait 1,37 tonnes/an de Denti (6,7 x 2 x 100). Deux bateaux préleveraient donc une quantité équivalente à l’ensemble des PSM  en Corse. La Corse comprend 187 bateaux pratiquant la pêche  côtière, mais le nombre exact de palangriers n’est pas connu ( http://www.crpmem-corse.com/Diagnostic-de-la-peche-Corse_a116.html).

    Il est intéressant de remarquer la bonne cohérence entre ces comparaisons qui, à partir d’observations indépendantes, situent la réalité de la PSM du Denti en Corse, et en Méditerranée, à quelques pour cent des prises de la pêche professionnelle.  Il est aussi important de remarquer que la PSM du Denti est notoirement difficile. Elle se pratique en général au delà de la zone des 15 mètres et nécessite un temps d’apnée important de l’ordre de deux minutes, ce qui n’est pas à la portée de la majorité des PSM. Les zones propices ne sont souvent accessibles que par bateau.

    Parmi les pratiquants remplissant le carnet de pêche FCSMP, seuls 23% ont capturés au moins un denti sur la période de référence. La plupart d’entre eux  sont de niveau moyen à très bon et pratiquent toute l’année, ce qui n’est pas le cas de la plupart des PSM déclarés, qui pratiquent durant les mois d’été ou à l’occasion des vacances. Nous pouvons ainsi affirmer sans risque que le nombre des PSM capturant des dentis est  certainement inférieur aux nombre de déclarations affmars et licences FFESSM.  Nous considérons donc que notre estimation des prises du Denti à l’aide du carnet de pêche FCSMP est probablement un peu surestimée. Au delà de ces considérations, il serait aussi important de pouvoir évaluer l’ensemble des prises de la pêche de loisir embarquée pour laquelle le denti est une prise recherchée.

    Au vu de ces données, s’il s’avérait qu’une  réglementation sur le Denti s’impose, du fait de la diminution des stocks, des mesures ne pourraient s’appliquer qu’à l’ensemble des pêches professionnelles et de loisir. Toute mesure ciblant exclusivement la pêche sous marine serait non seulement injuste, mais aussi factuellement erronée et donc complétement inefficace.  Cependant, consciente de sa responsabilité quant à la préservation des populations  de cette espèce, FCSMP souhaite être partie prénante de toute réflexion ou discussion qui pourront être menées sur le sujet.

  • Les aspirateurs de la mer

    Les aspirateurs de la mer

    Halte au pillage des mers !

    La raréfaction des poissons dans nos mers n’est plus une hypothèse, c’est un fait constaté  malheureusement aujourd’hui par tous. La directive cadre Stratégie pour le Milieu Marin nous indique que la France cherchera à atteindre un bon état écologique de ses eaux pour atteindre le Rendement Maximum Durable en 2020.

    Le but est louable, les moyens pour l’atteindre encore loin d’être suffisants. On nous parle de protection de la ressource et des biotopes, des zones de protection ont été aménagées sur notre littoral pour aider à mieux protéger ce qui doit l’être : ce sont les fameuses Aires Marines Protégées.

    Et pourtant malgré tous ces signaux positifs, il est encore possible de voir tout près de nos côtes (moins de 30 milles) des supers chalutiers, aspirateurs des mers, pillards de la ressource venir absorber non pas des tonnes de poissons, ni même des dizaines ou des centaines de tonnes mais bien des milliers de tonnes en quelques jours !

    Depuis le 17 novembre 2014, ils sont ainsi six chalutiers de 87 à 143 mètres à pêcher devant Fécamp, dont les deux plus gros chalutiers du monde le Willem Van Der Zwan et le Maartje Theadora.

    Je vous invite à regarder par vous-même sur le site MarineTraffic,  promenez-vous en mer de la Manche et vous constaterez que ces navires gigantesques prévus pour aller chercher le poisson bleu (anchois et sardines) très loin au large ont compris qu’on pouvait faire de bien meilleures marées sans aller aussi loin.

    Comme le démontre la trace AIS du Maarje Théodora, ils raclent sns relâche les mêmes zones. Si ces bateaux débarquaient leur poisson en France on se rendrait compte de leur gigantisme, mais comme ils restent au large personne ne s’en rend compte.

    Pour mémoire les Australiens ont réussi à bannir de leur eaux l’Abel Tasman (ex Margiris), un chalutier de 143m afin qu’il ne puisse plus continuer à piller leurs ressources. Quand allons-nous faire de même ?

    Alors oui, il y a deux ans jours pour jours, le 11 décembre 2012,  le même Maartje Theadora qui est en ce moment même toujours en train de piller nos eaux , a été arraisonné devant le Havre avec pas moins de 2000 tonnes de poissons pris illégalement pour un total de 4000 tonnes présentes à bord. (cf le monde , mer et marine)

    4000 tonnes, c’est l’équivalent du tonnage annuel vendu par la criée du port de Sète pour l’ensemble de sa flottille !!

    Quand on constate qu’aujourd’hui l’Union Européenne en est réduite à demander aux pêcheurs de loisirs de se limiter à des prélèvements d’un bar par jour, on se demande quel monde nous allons laisser à nos enfants.

    Autoriser des navires aussi grands aussi près de nos côtes revient à annihiler toute volonté de protection de la ressource, même si ces navires usines visent spécifiquement les petits poissons comme le maquereau, la sardine, le chinchard ou l’anchois, il n’en reste pas moins que ces poissons sont la base même de l’alimentation de nos bars, daurades, lieux, cabillauds ou merlus…

    Quand allons-nous cesser ce massacre ?

    Piotr1

     

  • Le denti préoccupe les pêcheurs Corses

    Le denti préoccupe les pêcheurs Corses

    Monsieur Romiti, président du comité national des pêche maritimes et des élevages marins, vice président de l’agence des aires maritimes protégées, nourrit de sérieuses inquiétudesà propos de la pérennité des stocks de « dentis » corses. C’est d’abord dans une lettre ouverte publiée sur le site du CRPMEM corse qu’il nous en a fait part, puis lors d’une interview accordée au quotien « Corse matin » . Il estime que ce poisson  emblématique est victime du trop grand intérêt qu’il suscite auprès des pêcheurs loisirs dans l’île de Beauté. Il évoque même la possibilité d’un moratoire local pour l’espèce.

    Les faits:

    Lettre ouverte du 20 octobre 2014:  Denti en Corse, chronique d’une mort annoncée

    Corse-Matin du 1er décembre 2014:

    Réaction FCSMP

    Comme le président du CRPMEM, la fcsmp demeure attentive à la santé des ressources halieutqiues  ainsi qu’aux pratiques abusives qui ternissent l’image de la pêche de loisir en général. C’est pourquoi une entrevue avec monsieur Romiti a immédiatement été sollicitée, afin d’évoquer cette situation particulière et  les solutions qui  permettront d’éviter la mise en oeuvre de mesures extrêmes et radicales.

     

     

  • Le parlement européen soutient les pêcheurs de loisirs

    Le parlement européen soutient les pêcheurs de loisirs

    Alain Cadec, président de la commission pêche du parlement Européen est monté au créneau suite au propositions de la commission européenne sur le bar. Le conseiller régional des Côtes d’Armor apporte sur ce dossier son franc soutien aux pêcheurs récréatifs.

    Cette prise de position démontre aux plus pessimistes que nous ne sommes pas seuls dans notre lutte pour la préservation de nos droits en mer !

    Lire l’article sur le site d’Alain Cadec

  • Lancement de l’observatoire Mérou-Corb FCSMP

    Lancement de l’observatoire Mérou-Corb FCSMP

    Le lancement de l’observatoire mérous & corb FCSMP représente un des projets les plus ambitieux de notre fédération. Cette démarche accompagne  l’opposition manifestée par la FCSMP contre la récente mise en place de moratoires concernant le corb et différentes espèces de mérous .  L’objectif est de collecter des données, à la fois qualitatives et quantitatives sur ces espèces afin  de contribuer à l’amélioration et à la clarification des connaissances sur l’état de leurs populations sur nos côtes. Le projet, bien sûr, s’adresse  à l’ensemble des pratiquants dont les observations quotidiennes représentent une source inestimable d’informations que FCSMP souhaite utiliser de façon objective dans son action de défense de leurs intérêts. 

    Le contexte: Une démarche de constestation

    Depuis le début du processus qui a mené à la mise en place de moratoires interdisant aux pêcheurs de loisir de prélever corbs et mérous en Mediterranée française, la fcsmp s’est opposée à ces interdictions. Elle a proposé des mesures alternatives (mise en place de quotas et de période de repos biologique) qui n’ont pas été retenues. 

    Le moratoire sur le corb  ne concerne que les pêcheurs de loisirs et il est fixé pour une durée de 5 ans.Le moratoire sur les mérous  ne concerne que les pêcheurs de loisirs sur le littoral corse. En Méditerrannée continentale, les prises professionelles réalisées à l’hameçon sont interdites. Ce moratoire est fixé pour une durée de 10 ans. Au terme de chacune de ces durées de 5 et 10 ans, une concertation entre scientifiques (le GEM), pêcheurs de loisirs et pêcheurs professionnels, gestionnaires des aire marines protégées, administrateurs, devra juger de l’opportunité ou non de prolonger le moratoire concerné.

    Aujourd’hui, en compagnie de la fnppsf (fédération nationale des pêcheurs plaisanciers et sportifs de France), la fcsmp est engagée dans une démarche de recours contentieux contre les moratoires qui ont été déposés par nos avocats auprès des tribunaux administratifs de Marseille et de Bastia. Ces recours démontrent le caractère discriminant des moratoires ainsi que la faible  épaisseur  des données scientifiques qui ont étayé les décisions.  Tous les recours administratifs seront exploités s’il le faut. 

     

    Les enjeux: Enrichir les connaissances, entretenir le débat contradictoire

    Le GEM, groupe d’étude du mérou, est à la fois l’initiateur des ces moratoires et leur caution scientifique.

    Malgrè de maigres études réalisées hors AMP, le GEM a su convaincre l’administration du conseil de façade en avançant des chiffres alarmants:

    • le corb ne se reproduirait pas hors AMP,
    • selon leurs estimations,  les populations de corbs et de mérous bruns respectivement, ne dépasseraient pas 15 000 individus en Méditerranée française. Des effectifs bien trop bas pour resister à la pression d’une pêche de loisir en pleine expension, même avec la mise en place de mesures d’encadrement alterantives…

     

    Le GEM a le mérite d’être la seule entité à s’être penchée sur la situation de ces deux espèces et avoir agi dans le sens de l’amélioration des connaissances de leur biologie et de leur population. Qu’ils aient raison ou tort dans leurs conclusions, il n’existe pas actuellement de matière exploitable pour étayer un débat contradictoire sur le sujet. C’est ce que souligne d’ailleurs Sandrine Ruiyyon dans le magazine Apnéa:

    Que notre démarche juridique en cours aboutisse ou pas, nous serons quoi qu’il arrive amenés à débattre: les concertations seront reprises dans 5 et 10 ans, peut-être avant … Mais si nous, pêcheurs de loisirs, n’avons pas de données concrètes à présenter, il n’y aura pas de débat ni de réflexion commune digne de ce nom.

    Le succès des pêcheurs sentinelles, projet de sciences participatives Initié par le CPIE la Ciotat, montre que dans le monde scientifique les observations cumulées des usagers sont considérées aujourd’hui comme une source d’informations pertinente. Surtout dans une période où les manques de crédits ne permettent pas aux scientifiques de mener tous leurs projets.

    Partenaire initial de ce projet, nous pensons donc que la dynamique engendrée par les pêcheurs sentinelles dans le milieu de la chasse sous-marine représente un tremplin intéressant pour nous lancer, nous aussi, dans une action similaire:  En développant l’observatoire FCSMP mérous-corb , sans nous prendre pour les scientifiques que nous ne sommes pas, nous souhaitons structurer rationnellement les observations régulières effecuées par les chasseurs sous-marins afin de créer une base de données qui ait suffisament de sens et de poids pour étayer notre réflexion contestataire.

    Du nombre de particpants actifs et de leurs observations dépendra le succès de cette action!

     

    L’outil: Renseigner une ou plusieurs observations 

    • Accéder à sa page Observatoire
      Toute personne le souhaitant, peut particper à l’observatoire, qu’elle soit adhérente ou pas de l’association. Mais pour des raisons de gestion de la base donnée, il est impératif de s’enregistrer sur le site fcsmp. Pour ce faire il suffit de cliquer sur l’onglet « Créer un nouveau compte » qui se trouve dans le bloc  « Utilisateur » à droite de la page.

      Une fois enregistré, l’utilisateur peut accéder à sa page personnelle « Observatoire » en passant par l’onglet pêcher responsable. Sur cette page toutes les données sont personnelles et confidentielles. Personne à part vous ne peut visualiser vos observations !

     

    • Utiliser son interface 


      Quatre onglets sont à votre disposition:
      En cliquant sur les onglets Badèche (vert), Corb (jaune) ou Mérou (rouge) vous pouvez visualiser l’ensemble de vos observations pour chaque espèce de façon séparée.
      E
      n cas d’oubli, chaque observation est modifiable en cliquant sur le carré de couleur souhaité.En cliquant sur l’onglet ajouter une observation, vous ouvrez l’interface de renseignement. Si lors d’une sortie vous avez rencontré deux mérous isolés et une famille de corbs, il faudra répéter trois fois l’opération.

       

    • Renseigner son observation                        

    Le devenir des données reccueillies

    Le but des sciences participatives n’est pas de récolter de la donnée scientifique ultra prècise selon des protocoles stricts. Elles permettent par contre de collecter des indicateurs qui seront d’autant plus parlants que le  nombre d’observations sera grand, rendant importantes les possibilités de recoupements. 

    – le nombre total de particpants

    – le nombre total d’observations 

    – le nombre total d’individus rencontrés

    – le nombre de sites identifiés qui retiennent certaines catégories de poissons: le biotope, les espèces présentes, les rapports juveniles / adultes, colonies / familles / individus isolés…

    Il est évident que certains poissons seront rencontrés plusieurs fois par différentes personnes, mais  en fonction des observations enregistrées sur un même lieu, on pourra toujours se faire une idée sur par exemple, la colonie de corbs qui y est présente et  son évolution au cours du temps. 

    Les éclairages ainsi construits avec votre contribution, nous permettrons d’améliorer nos connaissances en la matière (effectifs, reproduction, profondeur d’habitat …) et par conséquent notre action miltante pour la défense de vos intérêts!

     

    A vos masques , comptez!

    Nous comptons sur vous!!

    Pascal MATHIEU

  • Recensement mérous-corbs Calanques 2014

    Recensement mérous-corbs Calanques 2014

     

    Comme l’année dernière, la FCSMP participera aux journées de comptage des Mérous et des Corbs dans les calanques organisées par la FFESSM en partenariat avec le Parc National des Calanques. Bien que toujours opposée aux mesures de gestion qui ont débouché sur des interdictions discriminatoire, la FCSMP maintient son souhait de participer à l’amélioration des connaissances sur ces espèces dont la gestion prête à débat. L’observatoire mérou & corb récement créé sur notre site en est une preuve. Dans la même perspective, nous encourageons donc le plus grand nombre de pratiquants à participer à ces journées de comptage à nos côtés.  

    L’actualité récente, et notamment le moratoire sur le Corb, ne doit pas nous écarter de notre philosophie, aussi nous comptons sur vous !

    Celles-ci sont prévues le vendredi 12 et le samedi 13 Septembre 2014. Cette année nous aurons le plaisir  de plonger avec nos amis de la FNPSA. En cas de mauvais temps les journées seront reportées  le 19 et le 20 septembre. Tout le monde est le bienvenu quel que soit son niveau, à condition d’être licencié à la FCSMP .
    Si vous étés intéressés par le projet, vous pouvez me contacter par Mp ou sur mon mail  alexdenti@free.fr pour les modalités de partcipation ou pour plus de renseignements

    Merci d’avance  

    Alexandre Sassatelli

  • Parution du manuel du chasseur efficace et responsable

    Parution du manuel du chasseur efficace et responsable

    C’est avec plaisir que nous vous informons de la récente publication de l’excellent ouvrage « La chasse sous-marine moderne » dans sa version mise à jour.

    Nous remercions l’auteur, Eric Clua, pour la fenêtre qu’il a souhaité réserver à notre association et recommandons bien sûr à tout un chacun de faire l’acquisition de ce très utile « manuel du chasseur efficace et responsable » qui partage avec la FCSMP de nombreuses valeurs.
     

    Le chasseur sous-marin (débutant ou confirmé) est curieux de nature. À l’écoute de son corps, du matériel et du milieu, il se pose une multitude de questions suscitées par la pratique et la passion. L’expérience des pratiquants ainsi que les progrès récents de la médecine apportent de nombreuses réponses qui méritent d’être regroupées et synthétisées pour être accessibles au plus grand nombre. D’autres questions, plus récentes, découlent de contraintes de gestion du milieu qui n’existaient pas il y a quelques années, ou encore de la possibilité accrue qu’a le chasseur sous-marin contemporain de voyager pour aller découvrir de nouveaux horizons. Les contributions d’une vingtaine de chasseurs experts, de nombreux schémas et encarts techniques, une présentation simple et didactique font de cet ouvrage le manuel incontournable du chasseur sous-marin moderne, soucieux de conserver et d’améliorer sa place dans le monde du silence…

     

  • Campagne estivale MedObs-Sub

    Campagne estivale MedObs-Sub

    L’Observatoire citoyen Medobs-sub lance sa première campagne estivale d’information. Cet observatoire co animé par le CPIE la Ciotat (région PACA) et le CPIE Bassin de Thau (région Languedoc Roussillon)  permet, à la fois aux plongeurs et aux pêcheurs loisirs, de participer à une veille du milieu marin.  Il est  actuellement composé de deux volets:  Paysages sous-marins, Pêcheurs Sentinelles qui seront très prochainement complétés par le volet Espèces Exotiques.

    Durant tout l’été, des journées d’action et de sensibilisation auront lieu dans les clubs de plongée et de pêche de toute la côte méditerranéenne française : stands, ateliers, sorties en mer, permettront aux curieux de s’approprier les plateformes de saisie et d’échanges d’informations !

    De nombreux outils de communication ont été développés pour cette campagne : affiches, plaquettes, vidéo… Il ne manque que vous pour que cet événement soit un succès, l’objectif étant d’accueillir denombreuses nouvelles sentinelles sur le territoire et la récolte de données d’observations précises afin de mieux connaître et surveiller notre mer Méditerranée !

    La FCSMP et les clubs de plongées ambassadeurs sont partenaires techniques de ces journées.Sensibilisation, convivialité et engagement citoyen en seront les maîtres mots !

    N’hésitez pas à contacter Gauthier et Emeline pour plus d’informations.

    g.verbeke@atelierbleu.fr
    e.romieu@atelierbleu.fr

    T. 04 42 08 71 12

       

  • Matinée suivi racémosa aux Embiez

    Matinée suivi racémosa aux Embiez

    En partenariat avec la CPIE la Ciotat, le club LSMB du Brusc a organisé une petite matinée de repérage de Caulerpa racémosa. Depuis quelques temps, cette algue invasive cousine de la célèbre Caulerpa taxifolia, commence à faire son apparition sur le secteur et devient de plus en plus souvent l’objet  d’observation de la part des pratiquants.

     

     

     

    En compagnie d’Emeline Romieux des pêcheurs sentinelles,. qui pour l’occasion nous a rejoint, une quinzaine de chasseurs du club se sont mis à l’eau pour arpenter les alentours de l’archipel des Embiez.  

     

     

     

     

     

    Des données datant de 2012 et 2013 nous ont été préalablement fournies par Paule Zucconi du conservatoire du littoral:

    Mauvais présage, une forte présence de racémosa dans la lagune a déjà été identifiée … et, comme on pouvait s’y attendre, malheureusement, la chasse à l’envahisseuse a été bonne !

          

    Une matinée n’a pas été suffisante pour explorer finement l’ensemble de la zone, mais elle a permis d’identifier de façon précise la présence de racémosa sur deux secteurs: la passe de la lagune du Brusc, et les alentours du petit Rouveau. 

     

     

    Cette algue a tendance à coloniser de façon préférencielle les mattes mortes de l’herbier de posidonie peu profond (<2m).

    Mais nous en avons observé juqu’à une dizaine de mètres de profondeur et sur différentes sortes de substrats comme on peut le voir sur les photos ci dessous.

     

     

     

     

     

    Racémosa dans Dictyota

     

    Racémosa dans la posidonie

    Racémosa dans la prairie de posidonie

    Racémosa sur mésophylle

    Racémosa en eaux battues en creux de rocher 

     

     

     

    Bien sûr, c’est autour de quelqiues pastis et d’un barbecue convivial que tout le monde se retrouve vers 13h ….

    Rapidement, une fois les points gps de chacun référencés, les photos rassemblées, les conversations toutes plus chargées de poissons les unes que les autres vont bon train !!

     

     

     

     

     

     

    Toute personne évoluant dans l’eau avec un masque est susceptible d’observer cette algue caractéristique et facilement identifiable. En cas de rencontre, nous vous conseillons vivement de transmettre vos observations au site des pêcheurs sentinelles.   

    Par contre, évitez de l’arracher car de par son mode de reproduction assexué, elle prolifère rapidement par bouture.