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  • Evolution réglementation pêche loisir coquillages dans le 13

    Evolution réglementation pêche loisir coquillages dans le 13

    Attention, la réglementation évolue dans les Bouches du Rhône en matière de ramassage des coquillages

    Consulter l’arrêté ici

  • Création de la confédération du nautisme et de la plaisance

    Création de la confédération du nautisme et de la plaisance

    Dans le cadre de la lutte contre la fameuse « TAXE MOUILLAGE », la FCSMP par l’intermédiaire de l’AF3P avec laquelle elle est déjà engagée, participe à la création de la Confédération du Nautisme et de la Plaisance.

            

    Cette coalition née sous l’inpulsion de la Fédération des Industries Nautiques, regroupe  la majeure partie des acteurs socio-économiques du secteur, Son but est de promouvoir et défendre au mieux les intérêts de  la Communauté maritime et du littoral. dans un esprit de développement durable et juste.

    Au travers de la mobilisation qui a poussé les politiques à mettre de côté le projet de taxe de mouillage, elle  a su rappeler de façon très explicite que la pêche plaisance représente une force considérable sur le plan économique dont on ne peut négliger la voix dans les débats environnementaux. 

    Promoteur de l’appel pour que la mer reste libre, la FCSMP suit de longue date la volonté politique de mettre à la charge des plaisanciers le finacement de l’agence des aires marines protégées. Elle l’a déjà dénoncé à de nombreuses reprises !  C’est donc d’un bon oeil qu’elle voit enfin le monde des pofessionnels  réagir et se mobiliser! 

    Espérons que ce poids lourd contribuera à lutter efficacement contre ceux qui voient dans la mer des reflets d’argent… et que cet exemple saura donner des idées aux professionnels spécialisés dans la fabrication et la distribution de matériel chasse sous-marine …

  • Enquête pêche sous-marine denti

    Enquête pêche sous-marine denti

    La question de la gestion durable de la ressource denti est de plus en plus d’actualité. Une étude récente réalisée en Corse (M. Marengo) estime que la pêche récréative représente en fourchette basse 37% de l’ensemble des prélèvements pour cette espèce. Ces chiffres renforcent l’inquiétude des pêcheurs professionnels qui depuis quelques temps dèjà, dénoncent l’existence de pratiques abusives qui les concurrencent. Dans un tel contexte, il est à fort à parier que nous serons amenés à court ou moyen terme à négocier de nouvelles mesures de gestion pour ce poisson.

    Dans cette éventualité et afin de nous donner les moyens de défendre au mieux notre pratique, nous essayons de compléter les données statistiques qui sont déjà en notre possession . Avec cette enquête, nous souhaitons  dresser un profil clair de ce que représente la chasse sous-marine du denti en méditerranée française: aspect social, aspect sportif, pression qualitative et quantitative exercée..

    Que vous soyez un excellent ou un pietre pêcheur de dentis, votre voix compte et son importance est primordiale pour la justesse de l’analyse qui en découlera.

    Nous connaissons dans les grandes lignes la relativement faible pression exercée par la chasse sous-marine sur la ressource denti (cf liens articles ci-dessous). Les scientifiques et les pêcheurs professionnels également. Il n’en demeure pas moins que l’on se prépare quand même à des négociations futures serrées, comme à l’habitude. Cette enquête ne révolutionnera pas l’état des lieux mais doit nous permettre  d’affiner nos connaissances sur la problématique et donc étayer plus fiablement les arguments que nous avancerons pour vous défendre.  

    Aucune donnée personnelle ne sera divilguée, seules les statistiques globales feront l’objet d’une communication auprès des participants et du public s’il y a lieu.

    Pour ces raisons, nous vous invitons à ne pas  soustraire votre particpation  par crainte d’influencer négativement d’un côté ou de l’autre les résultats.  Merci donc  de nous faire confiance et de soutenir notre action en participant à cette enquête avec la plus grande sincérité, quel que soit votre niveau !

    L’enquête est ouverte et accessible à tous les visiteurs du site, pour y participer il suffit de cliquer sur le lien suivant:

    Participer à l’enquête

    Si votre pratique concerne deux lieux différents, vous pouvez remplir deux formulaires en prenant soin de partager le nombre annuel de sorties en fonction de ces lieux.

    Pour toute question nous contacter par mail  cette adresse: contact@fcsmpassion.com

     

    Aller plus loin: 

    Denti, où en sommes nous?

    Pêche sous-marine du denti, chiffres et réalité

  • Jean Kiffer défend la pêche loisir à Bruxelles

    Jean Kiffer défend la pêche loisir à Bruxelles

    Lors de la conférence « la pêche récréative du bar et sa gestion à long terme », le président de la FNPPSF, était à Bruxelles le 14 avril pour représenter la pêche de loisir française.

    Inititiée par  l’EAA et de l’EFTA suite aux dernières mesures sur le bar, cette conférence a permis à Jean Kiffer d’exprimer les  inquiétudes des pêcheurs loisir ainsi que leurs propositions…

             

    Article au format pdf

    Communiqué de presse

    Analyse du site marin chercheurs

  • Denti , où en sommes-nous?

    Denti , où en sommes-nous?

    Du nouveau sur le dossier DENTI en Corse, notamment.  Suite aux déclarations de Monsieur Romiti, Président du CNPMEM, nous avions sollicité une rencontre  avec le comité des pêches régional afin de faire valoir notre point de vue sur l’état de cette ressource et des pressions qu’elle peut subir. Après plusieurs relances la rencontre a pu avoir lieu à Bastia !

    Parallèlement nous sommes également rentrés en contact avec la station Stella Mare qui vient de publier une étude signée M. Marengo. Celle-ci confirme ce que nous avancions quant à l’impact mineur de la chasse sous-marine comparativement aux autres modes de prélèvement. 

     

    I. Compte-rendu rencontre CRPMEM

    • Présents : 
      • Jessica Dijoux (directrice CRPMEM)
      • Daniel De Fusco ( 2nd prudhommie de Haute Corse)
      • Morgan Sire  & Jean François de Marco (FCSMP)
    • Présentation de l’association et de sa représentativité dans le cadre de l’entretien avec le CRPMEM
    • Discussion autour du denti :
      • Poisson emblematique
      • Poisson à forte valeur commerciale
      • Nouvelles techniques de pêche récréatives (fireball, sondeur hi tech,etc…) dont l’efficacité inquiète
      • Croissance des prises pro et plaisance


    S’appuyant notamment sur les résultats de l’édude M.Marengo, il est clair que le comité des pêches souhaite à court terme trouver une limitation au prélevement pour proteger la ressource.

    •  Axe de notre argumentation : 
      • Impact socio économique de la peche loisir
      • impact faible voir nul de la CSM
      • Volonté de participer aux études liées aux ressources halieutiques
      • Souhait d’une réglementation acceptée et acceptable (non imposée comme celle du poulpe/corb)
      • Evocation de mesures possibles: quotas/repos biologique
      • Education du consommateur à consommer d’autres poissons à faible valeur commerciale pour éviter le ciblage sur le denti ou d’autres poissons (chapon par ex.) 

     

    • Engagement pris : Prise en compte de notre demande d’intégration dans les comités de pilotage qui statueront avec les scientifiques et les pro sur les réglementations future de l’espèce Dentex dentex.

     

    • Commentaires: La CSM ne semble pas être la cible des restrictions à venir sur le Denti. Les représentants du CRPMEM ont conscience de l’impact loisir récréatif au niveau des prises réalisées à l’hameçon sur ce poisson (surtout dans le cadre d’une conso non familiale avec revente). Suite aux déclarations de Gérard Romiti,nous sommes la seule association a avoir pris contact avec eux pour échanger sur le sujet, démarche qui a été perçue de façon assez positive. 


    Pour information, le CRPMEM de PACA a pris également contact avec la Corse pour connaitre l’avancée des travaux sur le denti, ce qui laisse présager, comme pour le mérou ou le corb, que si mesure il y a, celle-ci concernera l’ensemble du littoral méditerranéen.

    PS: Nos contacts avec les prud’homies de côte d’azur confirment la grogne des pêcheurs professionnels vis à vis de certaines pratiques récréatives sur les grands sparidés… Un groupe de travail dédié à cette problématique devrait voir le jour dans le Var d’ici peu.

     

     

    II. Etude M. MARENGO,  « Comparative analysis of artisanal and recreational fisheries for Dentex dentex in a Marine Protected Area »

    Cette étude a porté sur la pêche du denti dans la réserve des bouches de Bonifacio sur la période 2000-2012.

    Pour la pêche professionnelle (pro), 962 sorties ont été analysées (ce sont toujours les mêmes bateaux car il n’y a que 13 bateaux autorisés sur la zone. Pour la pêche récreative 459 sorties ont été analysées.

    En pêche pro, le filet représente 65% des prises suivi du palangre (25%) et du filet à langoustes (10%)

    En pêche recréative la traîne représente 90% des prises, suivie de la chasse sous marine (6%) et de la pêche à soutenir (4%). Le rendement de la traîne est de 359g/heure/bateau tandis que celui de la CSM est de 68g/heure/bateau

    Les plus grand individus (plus grands que 60cm) sont pris au palangre et à la traîne. En chasse sous-marine ne sont pris que des individus de taille moyenne (40-60cm), ce qui rejoint notre analyse du carnet de chasse.

    Globalement la moyenne des prises par an, s’établit à 5,8 tonnes pour la pêche professionnelle tandis qu’il est question de 3,4 tonnes pour la pêche récreative, qui représente donc  de façon non négligeable 37% des prises totales. 

    Si l’on ramène ces chiffres à la seule chasse sous-marine, les prises réalisées par notre pratique ne représentent que 2,2% de la masse totale prélevée annuellement. Cet orde de grandeur correspond encore une fois à ce que nous avions  estimé dans nos analyses.

    En conclusion, il semble de plus en plus évident, et ce pour l’ensemble des acteurs professionnels et scientifiques, que les prises de dentis en chasse sous-marine sont minoritaires par rapport à la pêche pro et à la pêche récreative à l’hameçon embarquée, aussi bien en nombre de prises qu’en poids de prises.

    Ce constat est en contradiction avec le rapport de l’IUCN (p;25)  qui accablait la chasse sous-marine (Abdul Malak 2011), les auteurs de l’étude en sont parfaitement conscients. Un courrier sera adressé d’ici peu à l’IUCN en ce sens.

    Nous pouvons sereinement penser aujourd’hui, que sur cette espèce nous ne ferons l’objet d’aucune messure discriminatoire. Par contre, au vu de l’ensemble des chiffres présentés et des pratiques illicites dénoncées par les professionnels, nul doute que la pêche récréative sera bientôt, en ce qui concerne le denti, confrontée à l’idée de mise en place de mesures de limitation des prises. Comme toujours, il faudra être présents …

     

     

     

  • Appel pour que la mer reste libre

    Appel pour que la mer reste libre

     La FCSMP, aux côtés de 8 autres fédérations représentant l’ensemble de la communauté nautique, lance sur le site dédié merlibre.fr, un appel pour que la mer reste libre.

    En tant que chasseurs sous-marins, on pourrait se dire que cet engagement contre l’amendement 1208 instaurant la mise en place de taxes mouillages dans les Aires Marines Protégées, dépasse le cadre de notre activité …. qu’un semi-rigide léger faisant de courtes haltes à droite à gauche, ne sera jamais touché par de telles mesures et que de toute façon, dans les AMP nous sommes déjà indésirables, donc peu concernés !!

    Cependant;en analysant la situation d’un peu plus près :  le nombre ahurissant d’AMP le long de nos littoraux, un texte de loi ratissant un large spectre dans son champ d’application, la situation fnancière critique des collectivités et établissements publics gestionnaires …… Tout prête à croire que  notre pratique ne sera pas épargnée  si le projet  de loi est définitement voté en deuxième intention au mois de juin!

    C’est pourquoi nous  invitons l’ensemble de la communauté des chasseurs sous-marin à se joindre au mouvement et à le soutenir!

     

    Le texte de l’amendement en question

    Première version qui a été rejetée en première lecture, la seconde version déposée par Monsieur Jacobbi est en tout point identique, seul le montant de la redevance n’apparait plus. La fixation de ce dernier est renvoyée au décret d’application …

     

    Les AIres Marines Protégées en France

    Il existe 6 grandes catégories d’AMP :

    – les parties marines des parcs nationaux, des réserves naturelles,
    – les arrêtés préfectoraux de protection des biotopes,
    – les sites Natura 2000,
    – les parties du domaine public maritime confiées au Conservatoire du littoral;
    – les parcs naturels marins

    Dans leur ensemble, elles représentent 25% des eaux térritoriales mais 61% du linéaire cotier métropolitain!  Autrement dit, l’amendement 1208 serait applicable sur la plupart de nos littoraux!

    Exemple du Cotentin

    Commentaires

    Les documents parlent d’eux-même!

    L’amendement n° 1208   offre une source de financement facile à un ensemble de structures qui concernent 61% du linéaire côtier métropolitain et dont les budgets de fonctionnement sont exsangues. Le cas de nombreux sites Natura 2000 qui ne peuvent, faute de moyens, mettre en oeuvre les objectifs fixés dans les docobs en est un exemple frappant … 

    En s’adressant à tout type de navire, l’amendement n°1208 cible l’ensemble de la plaisance  francaise: plus de 4 millions de navires immatriculés.  Le fait que la durée du mouillage soit définie comme un critère de tarification, n’écarte aucun cas de figure et tout laisse à penser que nos AMP pourraient un jour ressembler à de grands parkings marins payants….

    Il est facile de calculer la manne que pourra représenter une telle redevance :

    En rade d’Hyeres, en période estivale on peut compter 202 bateaux (10% embarcations <6m) par jour au mouillage et 140 par nuit (relevé sémaphores et photos aériennes). Même avec un tarif unique de 5€ par mètre,san déterminer  de durée, en comptant une moyenne de 10m/bateau, cela représenterait près de 20 000 / jour et 2 256 000€ sur la période estivale pour ce seul site ….. La tentation est belle !

    En conclusion, si vous possedez un bateau, vous ne pouvez ni fermer les yeux ni rester indifférents aux enjeux liés à la situation. Rejoignez le mouvement initié et soutenez le!!

  • Natura 2000 en Mer au Gris Nez

    Natura 2000 en Mer au Gris Nez

    Les  premiers comités de pilotage des sites Natura 2000 « Récifs Gris-Nez Blanc-Nez » et « Cap Gris-Nez » ainsi que  « Ridens et dunes hydrauliques du détroit de Pas-de-Calais »se sont tenus le 28 janvier à la Communauté d’Agglomération du Boulonnais.

    La zone des deux caps (blanc et gris), la baie de Wissant et le secteur d’Audresselles-Ambleteuse sont concernés. Pour ce qui concerne les Ridens, il s’agit d’une zone de haut fonds au large qui est peu fréquentée par les csm. En définitive, la totalité de l’unique zone propice à la csm est concernée…

    Cartographie précise disponible à l’adresse suivante :

    http://inpn.mnhn.fr/zone/sinp/espaces/viewer/type/61/code/FR3110085

     

    C’est quoi NATURA 2000 en fait ?

    La démarche Natura 2000 repose sur 2 directives européennes, La ‘Directive Oiseaux’ de 1979N°2009/147/CE qui motive la désignation des Zones de ProtectionSpéciale (ZPS) ainsi que La ‘Directive Habitats,

    Faune, Flore’ de 1992 N°92/43 qui motive la désignation des Sites d’Importance Communautaire, devenant par arrêté des Zones Spéciales de Conservation (ZSC).

     

    Ouais et Alors ?

    La directive « Habitats, faune, flore » instaure :

    ● Une obligation de résultats pour les États membres : avec le maintien ou l’amélioration de l’état de conservation des habitats et des espèces d’intérêt communautaire. Les moyens sont à fixer par chaque État membre.

    ● Une évaluation périodique de l’état de conservation des habitats naturels et espèces faune et flore visées par les directives.

    En clair;  il y a obligation de résultat et les états membres fixe les moyens (mesures de gestion) pour y parvenir.

     

    Le rapport entre les oiseaux, les habitats, la faune et flore et la csm ?

    Au niveau des connaissances actuelles, les zones d’importance pour les peuplements macrobenthiques en Manche orientale et Mer du Nord sont le banc de sable à faible couverture permanente d’eau (les riddens) ainsi que les récifs (gris nez et blanc nez). Ces zones ont un rôle de frayères pour certaines espèces et nourricières pour de nombreux poissons. Malheureusement pour ces poissons ils sont essentiels pour plus de 250 espèces d’oiseaux recensés sur site (directive oiseaux) et pour nos amis les phoques et marsouins (directive habitat, faune, flore) … Hé oui, faut se rendre à l’évidence on n’est pas les seuls à chercher le poisson…

    Plus d’informations aux pages suivantes:

    Réseau N2000 Nord Pas-de-Calais

    Synthèse N2000 Cap Griz nez

     

    Ah ouais quand même …

    Allez pour garder le moral, n’oublions pas que nous ne sommes pas seuls à fréquenter la zone, entre les pêcheurs pro (européens on est dans le détroit), les pêcheurs loisirs du bord, embarqués et à pieds, le trafic maritime, les sports nautiques, la plongée, le vol à voile, les touristes (si si il y en a !)… Bref beaucoup de pressions anthropiques s’exercent sur le milieu maritime, sans parler du parc naturel régional à terre, du parc marin dont une partie des zones sont communes aux ZSC, ni du label grand sites pour les caps.

    Ils sont beaux nos caps, le monde entier veut y venir et c’est finalement normal mais un poil chauvin peut être…

     

    Cela marche comment le truc ?

    Alors la démarche NATURA 2000 est basée sur la concertation qui privilégie la participation des acteurs locaux (pour nous aussi les csm) via la réalisation d’un diagnostique écologique  et d’ un diagnostique socio-économique à partir desquels, le COPIL (comité de Pilotage dans lequel siège FCSMP), fixera des objectifs de développement durable et des mesures de gestion afin de contribuer à la préservation et la restauration des espèces et habitats justifiant la désignation du site. La démarche est pilotée par l’agence des aires marines et le comité régional des pêches.

    Plus d’informations  ici: Démarche N2000 dans le Nord Pas-de-Calais

    La démarche est basée sur la concertation mais c’est aussi et surtout une obligation réglementaire pour laquelle l’Etat a un devoir de résultats et par conséquence, il peut prendre les mesures de gestion qu’il estime nécessaire.

     

    LA FCSMP : acteur du COPIL

    L’unique zone de csm du Nord-Pas-de- Calais est un site exceptionnel tant pour la faune, flore, habitats que pour les oiseaux. Sa préservation repose sur son statut NATURA 2000. C’est un statut dans lequel l’Etat fixe des objectifs de conservation et de bon état écologique. Pour y parvenir, il s’appuie sur un comité de pilotage chargé de prendre les mesures de gestion qu’il juge nécessaire. Ce comité participe à la définition de l’état initial et du plan de gestion via la concertation entre tous les usagers. La FCSMP fait partie du comité de pilotage. Notre objectif est de défendre l’usage de la csm loisir très présente sur le site. C’est un des moyens de faire entendre notre voix dans tous les débats à venir, et de faire accepter des mesures de gestion intelligentes et équitables entre tous les usages.

    Le passé récent a montré que le fait de répondre à ces démarches de concertation est nettement plus profitable que la politique de l’autruche.

    Le comité de pilotage comprend aussi la FFESSM représenté par Ingrid Richard, qui connait bien les csm de part ces fonctions au sein de son club de Boulogne, et le lien sera aussi fait avec la commission pêche régionale pour que tous les chti’spears soit informé même s’ils n’ont pas encore (tous) adhéré à la FCSMP…       

    Chtimulet

     

  • Interdiction du locoplongeur en chasse sous-marine

    Interdiction du locoplongeur en chasse sous-marine

    L’article R921-92 du livre IX du code rural et de la pêche maritime régissant la pratique de la chasse sous-marine en France a été modifié par le décret n°2014-1608 du 26 décembre 2014.

    Dans cette nouvelle disposition, l’interdiction d’utiliser un scooter sous marin apparait ainsi au point 4 :

    Sont interdits, pour l’exercice de la pêche sous-marine de loisir :

    4. La détention à bord et l’usage simultanés d’un appareil spécial pour la pêche sous-marine et d’un scooter sous-marin.

    Cette interdiction fait suite aux engagements pris lors de la signature en 2010 de la Charte d’Engagements et d’Objectifs pour une Pêche de Loisir Eco-responsable, point C de l’article 1 gestion de la ressource.

    L’interdiction du locoplongeur représente une concession consentie de notre part lors des négociations qui avaient eu lieu en amont. A cette époque nous consacrions l’essentiel de notre énergie à batailler contre un permis payant et la mise en place de mesures de restrictions spécifiques à la chasse sous-marine: quotas, interdictions saisonnières et géographiques !  (cf p33 du rapport final du comop 12 grenelle ennvironnement)

    Nous pensions, après plus de quatre ans, que l’idée était passée aux oubliettes, mais ce n’est pas le cas ….

     

     

  • PNM Cap Corse Installation du comité de concertation

    PNM Cap Corse Installation du comité de concertation

    Le 24 novembre 2014, dans les locaux de la préfecture de Haute Corse, Morgan Sire, représentant de l’association de défense de la pêche de loisir, a assisté à la séance d’installation du comité de concertation de la mission d’étude du Parc Naturel Marin du Cap Corse. Ce comité réunit l’ensemble des acteurs concernés par le projet de PNM: services de l’État (21), collectivités (20), professionnels (12), usagers de loisirs (14), gestionnaires d’espaces protégés et scientifiques (19), associations de protection de l’environnement (9). Au sein de ce collège, la pêche de loisir est défendue par 6 représentants locaux des fédérations nationales (fnppsf, ffpm, unan, fcsmp, fnpsa et … ffessm).

    Cette séance fait suite, dans l’ordre chronologique, à l’officialisation  du projet  par l’arrêté du 5 juin 2014, et  à l’installation du comité de pilotage (représentants de l’état et des collectivités territoriales) de la mission d’étude qui a eu le 25 juillet sous l’autorité de Madame Ségolène Royale. 

    Les enjeux

    Ce projet de parc marin répond aux objectifs définis dans le cadre de la stratégie nationale pour la création d’aires marines protégées adoptée en novembre 2007, elle même déclinée en analyse stratégique régionale corse en 2011…!! 

    Ces objectifs sont simples: classer  d’ici  2015, 10% des eaux territoriales corses en outils de type règlementaire (réserves naturelles) et viser 15% en 2020. 

    Le parc marin’est un outil de concertation avec toutes les parties prenantes et c’est un outil de financement. Il représente également un moyen juridique indirect d’interdire et de règlementer: il  ne crée pas de réglementation spécifique mais peut en proposer aux autorités compétentes. Il peut ainsi donner un avis sur les activités qui se déroulent dans le Parc. Lorsque l’une d’elles est susceptible d’avoir un impact important sur le milieu marin, l’avis du Parc à son encontre est dit ‘conforme’, c’est-à-dire qu’il est obligatoirement suivi par les services de l’État qui instruisent.  

     

    Alain Rousseau, préfet de Haute Corse : « Le Parc marin sera un outil à l’échelle du Cap Corse »

                                                           

     

    L’état des lieux

    A l’heure actuelle, il existe sur le littoral corse, six réserves naturelles, marines ou littorales, qui couvrent au total plus de 80 000 hectares, ce qui représente 7,5% des eaux territoriales de l’ïle.  Les sites Natura 2000 en mer représentent actuellement plus de 45% de ces eaux. 

     

     

    La réglementation de la pêche de loisir en Corse est l’une des plus contraintes en France:

    • Interdiction de prélèvements des crustacés, moratoires corb et mérou;
    • 11 réserves de pêche (zones protégées des réserves naturelles et cantonnements de pêche) sont répertoriées tout autour de l’île. Trois se situent dans le périmètre mis à l’étude  pour le PNM Cap Corse: cantonnements de St Florent, de Bastia, réserve biotope de la Roya.
    • Dans la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio (80 000 ha), les prélèvements récréatifs hors zones de non-pêche sont soumis à:
      • demande nomminative d’autorisation de pêche,
      • déclaration des prises
      • limitation (5kg max) 

     

    Les menaces

    Historiquement, la gestion de la ressource halieutique a toujours été l’affaire des pêcheurs professionnels . Avec l’appartion des AMP en Corse, ceux-ci ont su collaborer avec les gestionnaires environnementaux pour modeler à leur convenance le champ d’action des pêches récréatives. Lors du discours d’introduction de ce premier comité de concertation, Gérard Romiti, président du comité régional des pêches, n’a pas manqué de rappeler son statut de président du comité national des pêches et vice président de l’agence des Aires Marines Protégées ! Le ton est donné, nulle doute que la pêche professionnelle représentera à nouveau un puissant pouvoir de persuasion dans cette nouvelle instance.

    En s’appuyant sur les déclarations récentes de Monsieur Romiti, on peut facilement présager ce à quoi ressembleront les futures mesures proposées en matière de gestion des pêches récréatives au sein du Parc:

    • réglementation similaire à celle en cours dans les Bouches de Bonifacio,
    • création de nouvelles zones de protection renforcée ou de non pêche,
    • interdiction de prélèvement de certaines espèces …

    Les perspectives

    Face à de telles menaces, les pêcheurs de loisir et les chasseurs sous-marins ont des arguments à faire valloir. Il est cependantt primordial dans un premier temps que l’ensemble des composantes loisirs soit représenté au sein de la structure. Dans un second temps, s’ils souhaitent être efficaces, ceux-ci devront être capables de parler d’une seule voix et de se positionner en tant que force de connaissances et de proposition, cohérente et raisonnée.

    L’histoire récente des évènements de Baie de Seine  démontre qu’ils en sont capables et que nous chasseurs sous-marins pouvons jouer un rôle important. 

    Autours de Marc Fournier, Christian Génète et Morgan Sire, une commission Corse fcsmp s’est montée localement afin de pouvoir répondre présent sur ce projet bien sûr mais également partout où il sera nécessaire de représenter et défendre notre pratique.

    Si vous souhaitez les rejoindre et oeuvrer à leurs côtés, nous vous vous invitons à vous manifester en nous contactant:

     

     

  • Pêche sous-marine du denti chiffres et réalité

    Pêche sous-marine du denti chiffres et réalité

    Quelques chiffres sur les prises de denti (Dentex dentex) réalisées par la pêche sous-marine.

    L’instauration d’un moratoire pour la pêche de loisir du Denti en Corse a récemment  été évoquée. Parallèlement  à son action entreprise auprès du comité des pêches local, la FCSMP a donc entrepris une étude afin de situer les prélèvements de cette espèce par la pêche sous marine (PSM).  Une publication récente établit un état des lieux des prises de denti par la pêche professionnelle en Méditerranée et plus spécifiquement en Corse (Marengo et al, 2014, A review of biology, fisheries and population structure of Dentexdentex (Sparidae), Rev Fish BiolFisheries, 24 :1065). Le conseil scientifique de la FCSMP a comparé les  données de cette publication avec celles enregistrées sur le carnet de pêche FCSMP pour les années 2009 à 2012.

    Suivant cette étude, les débarquements de dentis par la pêche professionnelle en Méditerranée varient entre 5400 tonnes par an (t/a) dans les années 1950,  et 10329 t/a dans les années 1990.  Le carnet de prélèvement FCSMP montre que le denti représente 3% des prises pour un poids moyen de 2,3 kg.

     

    Les 77 adhérents alimentant le carnet ont capturé 214,5 kg de denti en 4 ans, soit 53,6 kg/an. Le nombre de pêcheurs sous-marins de l’ensemble des départements de la façade méditerranéenne peut être obtenu par  les déclarations aux affaires maritimes et des licenciés FFESSM de l’année 2009, soit 26504 déclarations. Les prises de dentis par les PSM français seraient donc de l’ordre de 18,5 tonnes par an (26504 x 53,6 / 77), soit 0,2 % des débarquements de la pêche professionnelle (années 1990). Il serait bien sûr intéressant de pouvoir disposer du nombre total des PSM pour la Méditerranée. Ce chiffre n’est pas disponible, mais il est possible d’en faire une estimation. La France est un des pays où la PSM est la plus pratiquée avec l’Espagne et l’Italie, qui possèdent un linéaire côtier supérieur. La PSM est aussi largement pratiquée en Grèce, Croatie et Turquie. Les données sur les pays d’Afrique du Nord sont rares, mais la PSM ne semble pas y être pratiquée sur une grande échelle. Sur ces bases, il serait possible de proposer un chiffre d’environ 200 000 PSM en Méditerranée, le prélèvement PSM du denti pourrait donc être estimé à 140 tonnes/an, soit 1,35% des prises de la pêche professionnelle (années 1990).

     

    Si l’on considère maintenant le cas de la Corse, ou l’idée d’un moratoire est envisagée pour la pêche de loisir du denti, une donnée intéressante, mentionnée par l’étude de Marengo et al,  évalue le débarquement de denti par la pêche professionnelle Corse à 28,3 tonnes en 2009 et 26,5 tonnes en 2010. Par comparaison,  toujours en se basant sur les moyennes du carnet FCSMP, l’ensemble des PSM  en Corse  (3388 déclarations affmars et FFESSM) prélèveraient environ 2,37 tonnes/an de Dentis, soit 8,9% (année 2010). Une autre donnée intéressante concerne le rendement d’un palangrier opérant dans le secteur de Bonifacio qui est de 6,7 kg de denti pour 100 hameçons. Sur la base d’une centaine de sorties par an, en utilisant deux palangres, ce qui est relativement courant pour ce type de pêche, un tel bateau prélèverait 1,37 tonnes/an de Denti (6,7 x 2 x 100). Deux bateaux préleveraient donc une quantité équivalente à l’ensemble des PSM  en Corse. La Corse comprend 187 bateaux pratiquant la pêche  côtière, mais le nombre exact de palangriers n’est pas connu ( http://www.crpmem-corse.com/Diagnostic-de-la-peche-Corse_a116.html).

    Il est intéressant de remarquer la bonne cohérence entre ces comparaisons qui, à partir d’observations indépendantes, situent la réalité de la PSM du Denti en Corse, et en Méditerranée, à quelques pour cent des prises de la pêche professionnelle.  Il est aussi important de remarquer que la PSM du Denti est notoirement difficile. Elle se pratique en général au delà de la zone des 15 mètres et nécessite un temps d’apnée important de l’ordre de deux minutes, ce qui n’est pas à la portée de la majorité des PSM. Les zones propices ne sont souvent accessibles que par bateau.

    Parmi les pratiquants remplissant le carnet de pêche FCSMP, seuls 23% ont capturés au moins un denti sur la période de référence. La plupart d’entre eux  sont de niveau moyen à très bon et pratiquent toute l’année, ce qui n’est pas le cas de la plupart des PSM déclarés, qui pratiquent durant les mois d’été ou à l’occasion des vacances. Nous pouvons ainsi affirmer sans risque que le nombre des PSM capturant des dentis est  certainement inférieur aux nombre de déclarations affmars et licences FFESSM.  Nous considérons donc que notre estimation des prises du Denti à l’aide du carnet de pêche FCSMP est probablement un peu surestimée. Au delà de ces considérations, il serait aussi important de pouvoir évaluer l’ensemble des prises de la pêche de loisir embarquée pour laquelle le denti est une prise recherchée.

    Au vu de ces données, s’il s’avérait qu’une  réglementation sur le Denti s’impose, du fait de la diminution des stocks, des mesures ne pourraient s’appliquer qu’à l’ensemble des pêches professionnelles et de loisir. Toute mesure ciblant exclusivement la pêche sous marine serait non seulement injuste, mais aussi factuellement erronée et donc complétement inefficace.  Cependant, consciente de sa responsabilité quant à la préservation des populations  de cette espèce, FCSMP souhaite être partie prénante de toute réflexion ou discussion qui pourront être menées sur le sujet.