Catégorie : Actualités régionales

  • Pêche de loisir dans les parcs marins

    Pêche embarquée, pêche du bord et pêche sous-marine

    Depuis le 12 février 2024, les pêcheurs de loisir de plusieurs aires marines protégées doivent déclarer leur activité et leurs captures. Cette nouvelle disposition permet aux pêcheurs d’apporter leur contribution à la préservation du milieu marin. Elle doit permettre l’amélioration des connaissances sur la ressource et la biodiversité afin de les préserver, ensemble, de manière efficace et adaptée.

    Plus d’informations sur les liens ci-dessous :

    Peche de loisir dans les calanques de Marseille, Cassis la Ciotat

    Parc marin du Golfe du Lion

  • Modalités d’exercice de la pêche maritime de loisir dans le périmètre du Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate

    Vous trouverez dans les liens suivants un projet d’arrêté préfectoral fixant les modalités d’exercice de la pêche maritime de loisir dans le périmètre du Parc Naturel Marin du Cap Corse et de l’Agriate est mis à la consultation publique du 23 mai au 13 juin 2024  inclus.

    Les documents suivants sont portés à la connaissance générale du public :

    Projet d’arrêté pêche de loisir :

    https://www.corse-du-sud.gouv.fr/contenu/telechargement/13730/87697/file/Projet%20d’arr%C3%AAt%C3%A9%20p%C3%AAche%20de%20loisir%20PNMCCAVF.pdf

    Note de présentation de l’arrêté

    https://www.corse-du-sud.gouv.fr/contenu/telechargement/13731/87702/file/Note%20de%20pr%C3%A9sentation%20de%20l’arr%C3%AAt%C3%A9.pdf

    La consultation publique est ouverte pendant 21 jours consécutifs pour compter de la date de mise en ligne, date butoir pour la consultation publique 13 juin à minuit.

    Nous vous invitons à exprimer massivement votre opinion par cette voie qui oblige la préfecture à tenir compte des remarques ou contestations qui peuvent être portées à l’adresse suivante : af.dmlc@mer.gouv.fr

  • Manifeste pour la pêche du Mérou

    Manifeste pour la pêche du Mérou

    Depuis 1993, les plaisanciers, pêcheurs à la ligne ou sous-marins, sont privés de la possibilité de pêcher le mérou (5 espèces) en Méditerranée française.
    Plus récemment, depuis 2013, un moratoire a également été mis en place pour le corb (sciaena umbra). Dans cette lettre, nous nous centrerons sur le cas du mérou.
    Ce moratoire est appliqué uniquement en Méditerranée française alors que les mérous peuvent être pêchés par les plaisanciers de manière contrôlée dans le reste de la méditerranée.
    En Italie, il est possible de capturer un mérou par jour et par personne, en Espagne, la limite en vigueur est fixée par un quota journalier basé sur le poids maximum de l’ensemble des captures.
    Depuis 1993, aucun pays de Méditerranée n’a suivi la France sur le moratoire du mérou et tous ont opté pour des mesures de gestion de la pêche de loisir compatibles avec la survie de ces espèces. Or, ces pays sont soumis aux mêmes obligations que la France de prendre des mesures réglementaires afin d’assurer la conservation des mérous.
    En effet, ces poissons sont listés dans l’annexe III de la convention relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel d’Europe (convention de Berne, 1977) et dans l’annexe III de la convention pour la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée (convention de Barcelone). Le moratoire n’est donc pas la seule manière pour la France de remplir ses obligations de conservation.
    Nous signons ce manifeste car nous pensons que la mise en place d’un ensemble de mesures de gestion avec une gouvernance réelle est possible.
    En effet, les outils de gestion de la pêche de loisir ont largement évolué depuis 1993 :

    D’une part, depuis 1993, de nombreuses aires marines protégées ont été créés avec des règlements spécifiques pour la pêche de loisir associés à des zones de régulation voire d’exclusion.
     En 1999, a été créé la Réserve naturelle marine des Bouches de Bonifacio.
     En 2012, cela a été le tour du Parc national des Calanques, du Parc naturel marin du golfe du Lion et de l’extension du Parc national de Port-Cros.
     En 2016, ont été créés le Parc naturel marin du Cap Corse et la Réserve naturelle marine de Scandola.
    Ce sont au total près de 13.300 Km2 protégés en plus, par rapport à 1993 sans compter de nombreux cantonnements de pêche où autres zones protégées.
    D’autre part, dans de nombreux pays, la gestion de la pêche de loisir du mérou est basée sur une limitation du nombre de capture journalière en nombre ou en poids (Espagne,
    Italie).
    Une élévation de la maille à la taille de première reproduction est aussi en vigueur dans certains parcs en Espagne (Cap de Creus).
    Certains pays comme le Maroc ont mis en place des périodes de repos biologiques durant la période de reproduction des mérous.
    Il est aussi envisageable d’appliquer un système de bague comme c’est le cas pour le thon en France.
    La déclaration des captures viendra compléter ces outils et permettra de faire un suivi de l’impact de la pêche de loisir.
    Nous sommes persuadés que la mise en place d’une combinaison de ces outils est parfaitement compatible avec la récupération et le maintien en état des populations de mérou.
     Des projets pilotes pourraient être mis en place afin de mieux étudier l’impact de la pêche sur ces populations.
     Une commission spécifique devrait superviser les mesures en place et évaluer leur efficacité.
    Cependant, nous avons constaté avec stupeur qu’un quatrième moratoire allait être reconduit par un simple processus de consultation publique sans véritable étude depuis 2013 pour le justifier sur des bases scientifiques sérieuses et sans que des alternatives ne soient étudiées ni que des objectifs clairs pour une réouverture soit établis.
    Comble de l’hypocrisie, il est envisagé d’ajouter au moratoire le mérou blanc (Epinephelus aeneus), dont les populations s’étendent progressivement au nord de la méditerranée alors qu’il ne s’agit pas d’une espèce autochtone. Il faudrait au contraire en autoriser la pêche afin de faire un suivi de l’extension de cette nouvelle espèce qui se déplace sur nos côtes et dont l’impact n’est pas encore connu.

    Cette absurdité environnementale ne fait que renforcer la défiance des pêcheurs de loisir vis-à-vis des autorités qui régulent leur activité.
    Nous croyons qu’il est possible d’ouvrir de manière progressive et contrôlée la pêche du mérou tout en préservant les intérêts des autres secteurs pour lesquels l’espèce est importante : la plongée sous-marine ou la pêche artisanale.
    Il en est ainsi dans les autres pays du pourtour méditerranéen.
    Un système de bagues et de repos biologique pourrait être mis en place.
    Il est temps de le faire, car la protection excessive ne peut que renforcer le risque d’appropriation de cette espèce par d’autres organisations susceptibles de considérer que les bénéfices économiques de cette ressource leur correspondent.
    C’est pour cela que nous appelons à un débat et à la mise en place d’une commission pour l’évaluation d’alternatives au moratoire ainsi que des projets pilotes de gestion de la pêche de loisir du mérou.
    Nous demandons aussi bien évidemment que le mérou blanc soit enlevé de cette annexe car il ne s’agit en aucun cas d’une espèce autochtone.
    En l’attente d’une réponse, nous vous prions d’agréer l’expression de notre haute considération.

    Confédération Mer & Liberté

  • Arrêté portant réglementation de la pêche du denti ou denté commun (Dentex Dentex) en Corse

    contexte de l’arrêté : R20-2023-03-10-00001
    Dans le cadre de l’étude menée sur les projets d’amélioration de pêcherie en méditerranée présentés en 2019 pour MEDFISH, celle du Denti a été visée prioritairement en raison de sa forte valeur commerciale en Corse et de l’état de la ressource.

    Les différentes études scientifiques démontrent le besoin d’améliorer la durabilité de cette pêche tant récréative que professionnelle en préservant le stock de denti exploité. Le présent projet vient réglementer les différentes activités et rationaliser l’exploitation de cette espèce, à titre expérimental pour une durée de 3 ans.

    Dispositions de l’arrêté :
    Il vise donc à garantir une gestion durable et raisonnée de la pêcherie récréative et professionnelle en introduisant une taille de capture à 40 cm et

    • pour la plaisance : en limitant le nombre de prise à 1 Denti par jour et par personne dans la limite de deux Denti maximum par navire. .
    • pour les professionnels, compte tenu de l’activité multi spécifique de la pêche, en fixant un quota de prises accidentelles au-delà duquel une fermeture de la pêche au denti sera prise.

    Il vise également à favoriser le maintien d’une activité de pêche tout en réalisant un effort de pêche indispensable à une bonne gestion des stocks halieutiques, en introduisant un repos biologique obligatoire qui sera mis en œuvre du 15 mars au 15 avril de chaque année.

    Plus d’information en suivant le lien ci-dessous.

    https://www.crpmem.corsica/attachment/2432518/

  • Réglementation pêche loisir Port Cros

    Réglementation pêche loisir Port Cros

    Depuis le 6 septembre 2016, la pêche de loisir de certains poissons est soumise à quotas dans l’aire marine adjacente du Parc National de Port Cros. Ces quotas sont appliquables également en coeur de parc (îles dePort Cros et Porquerolles) sans que ne soient abrogées les réglementations spécifiques antérieures. L’Arrêté préfectoral R93-2016-09-06-003 du 06 septembre 2016  précise le nombre de prises (poissons, de crustacés et de céphalopodes) autorisés par pécheur et par jour dans l‘aire maritime adjacente

    Lors des concertations qui ont débouché sur ces nouvelles mesures, FCSMP a joué un rôle actif  et prépondérant.  La fédération se réjouit aujourd’hui de leur caractère équitable en ce qui concerne la pratique de la chasse sous-marine.

    Zone concerné par la nouvelle réglementation
    Cette zone couvre l’espace marin au droit de La Garde (05°58’44’E – 43°06’23 »N)  à Ramatuelle (06°40’52’E – 43°11’59 »N) et s’étend  jusqu’à 3 milles marins au sud des îles d’Hyères.

    Les quotas pour la chasse sous-marine

    L’ensemble de la pêche de loisir est concerné par ces limitations avec quelques différences selon les spécificités des pratiques. Ainsi pour la chasse sous-marine les quotas sont ainsi présentés:

    • Trois poissons par pêcheur et par jour pour les espèces suivantes :
      – pagre (Pagrus pagrus)
      – daurade royale (Sparus aurata)
      – liche (Lichia amia)
      – sériole (Sériola dumerili)
      – loup (Dicentrarchus labrax)
      – chapon (Scorpaena scrofa)
      – denti (Dente dentex)

    Les espèces qui ne sont pas citées ci-dessus ne sont pas soumises à limitation.  
    Attention, il s’agit de 3 poissons toutes espéces réglementées confondues (ex; un loup, un chapon et un denti) et non pas 3 poissons de chaque!

    • Trois crustacés par pêcheur et par jour pour les espèces suivantes :
      – grande araignée de mer (ou esquinade) (Maja Squinado)

       
    • Trois céphalopodes par pêcheur et par jour pour les espèces suivantes :
      – poulpe (Octopus vulgaris)
      – seiche (Sepia officinalis)

    A cette réglementation s’ajoute les points  suivants :

    1. La pêche maritime de loisir du poulpe (Octopus vulgaris) est interdite du 1er juin au 30 septembre de chaque année.
    2. La pêche maritime de loisir de la grande araignée de mer (Maja squinado) est interdite lorsqu’elle est grainée.
    3. La pêche maritime de la daurade rose (Pagellus bogaraveo) est interdite en période de fraie précisée par arrêté préfectoral.

    Comment expliquer lamise en place de nouvelles mesures restrictives?

    Comme le Parc des Calanques, le Parc de Port Cros est un parc national. ces établissements publics ont pour mission de définir définit les orientations de protection, de mise en valeur et de développement durable. La gestion durable des activités de pêche professionnelle et de loisir fait partie de leurs prérogatives.  Alors que dans les Calanques les négociations sur les quotas loisir battent leur plein, les négociations ont été initiées au sein du CESC de Port Cros  en fin d’année 2015.  

     Dans le viseur, la pêche plaisance embarquée de plus en plus présente sur le secteur et de mieux en mieux équipée, les braconniers et les revendeurs illégaux!   
    Pour défendre es intérêts des chasseurs sous-marins, FCSMP a travaillé avec les représentants de la FVAN, de la FFESSM, habituels partenaires des concertations porquerollaises ainsi qu’avec la prud’homie locale. Tout au long des débats, Eric Teisseire et Sébastien V.  ont été force de proposition et ont veillé à ce qu’aucune discrimination ne lèse les chasseurs sous-marins  comme ce fut le cas en 2007 (pour rappel un recours est toujours en cours au tribunal adminsitratif).

    FCSMP est satisfaite du caractère raisonnable de cette nouvelle réglementation et du processus qui l’a amenée en toute transparence.  

    Le pêcheur de loisir sous-marin n’est pas vraiment pénalisé:

    • Il n’est plus « le vilain petit canard local ».
    • Il  peut toujours espérer réaliser de belles pêches dans les eaux du parc tout en sachant qu’il évolue dans une dimension durable de sa pratique. 

  • Création réserve Porquières (34)

    Création réserve Porquières (34)

    Depuis le 30 mai 2016, un nouveau cantonnement de pêche a vu le jour dans le golfe d’Aigues-Mortes à Palavas. Situé dans le site Natura 2000 « Posidonies de la côte Palavasienne », la zone concernée est celle du  banc rocheux de Porquières qui se trouve au large de la commune de Palavas-les-Flots.  

    Ce projet de cantonnement à vu le jours en 2013 sous l’impulsion de la prud’homie de pêche de Palavas avec le soutien de la commune.
    Dès le début des concertations, les chasseurs sous-marins représentés conjointement par la FNPSA (JM. Ray) et la FCSMP (C. Viala) se sont intéressés à ce projet à propos de son utilité pour la pêche en général et ont soutenu activement sa mise en place.

    Fait marquant et hautement valorisant pour notre pratique en terme de  reconnaissance de nos compétences, nos deux fédérations ont été  sollicitées pour participer au suivi de la réserve. Un protocole de suivi vient d’être validé. Nos deux fédérations assureront le suivi de la réserve en collaboration avec les scientifiques impliqués : évolution du peuplement de la zone par comptage visuel des espèces remarquables ciblées par les pratiques de pêche professionnelle et de plaisance sur une durée de 5 ans!

     

    Localisation:

    Banc de Porquières situé à 1,43 milles nautiques environ de la côte (2650 mètres), la réserve occupe une surface d’une centaine d’hectares.

    Réglementation:

    –  Mise en place d’un cantonnement de pêche avec interdiction de toutes formes de pêche (pêche professionnelle et de loisir) par arrêté ministériel.
    –  Interdiction  du  mouillage,  de  la  plongée  et  de  l’apnée  par  arrêtés  préfectoraux  (sauf  suivis scientifiques).
    –  Zone  de  Protection  Renforcée  de  93,5  ha,  interdite  à  toute  activité  humaine,  pour  un  repos biologique sur une durée de 5 ans,
    –  Zone  de  Protégée  de  6,5  ha,  dans le  périmètre du cantonnement, autorisée à la pratique de la plongée sous-marine sans prélèvement avec limitation à 5 navires,
    –  Navigation autorisée

    Gestion et suivi:

    – Porteur du projet actuel : Ville de Palavas-les-Flots
    – Délégation de gestion prévue à une association Loi 1901 dédiée à la réserve, financée par la Mairie et d’autres financeurs publics ; et rassemblant les usagers de la zone dans un Comité Consultatif ou de Suivi.
    – Suivis  scientifiques  des  peuplements  halieutiques  et  des  débarquements  de  pêche  assurés  par  des professionnels, en partenariat avec des usagers bénévoles (FNPSA & FCSMP) et avec le concours de scientifiques locaux (suivis prévus pour couvrir une durée totale de 5 années)
    – Surveillance assurée par les services de l’Etat en mer. Sensibilisation et communication assurée par le personnel de l’association de gestion.
    – Maintenance du balisage assurée par un prestataire professionnel ou la DIRM (Phares et Balises).

    Conclusion: 

    Historiquement et traditionnellement, la création de cantonnements de pêche a toujours été une démarche effectué sous la maîtrise exclusive des pêcheurs professionnels. La mise en oeuvre de ce projet marque un véritable changement de gouvernance: non seulement une véritable concertation a été menée avec l’ensemble  des usagers jusqu’à l’obtention d’un consensus général, mais en plus, ceux-ci seront assocciés à la gestion et au suivi de la future réserve, en particulier les chasseurs sous-marins!  Pour nous représentants des chasseurs sous-marins,  c’est une grande satisfaction:

    – notre voix a été prise en compte

    – nos compétences et notre expertise en matière d’observation et connaissance du milieu ont été reconnues et retenues.  A ce jour les chasseurs sous-marins ont déjà participé le 18 septembre à la première opération de comptage.

    Nous espérons que ce projet sera un succès à tout point de vue et que dans sa démarche de mise en oeuvre, il fera référence en la matière.

    Arrêté du 30mai 2016

    Arrêté du 21 juin 2016

     

  • Bar 42 cm

    Bar 42 cm

    Les 28 Etats Membres ont voté le généralisation  de la taille minimale de capture à 42 cm pour les amateurs et professionnels…

    Cette nouvelle règlementation vaut pour les pêcheurs commerciaux et récréatifs. La Commission va maintenant procéder à l’adoption des mesures convenues. La Commission a également proposé d’augmenter la taille minimale pour les deux stocks du sud dans les eaux ibériques et le golfe de Gascogne.

    Les Etats membres ont toutefois signalé que les données disponibles étaient moins fiables concernant ces stocks. Dans l’attente de nouveaux conseils scientifiques sur les stocks du sud, la commission européenne réfléchit déjà aux propositions qui pourront être formulées en 2016. La décision d’aujourd’hui est la dernière étape d’un ensemble de mesures proposées par la Commission pour 2015 pour enrayer le déclin du stock BAR et de préparer la voie à suivre pour d’autres mesures de gestion en 2016.

    Source : commission européenne

  • Enquête pêche sous-marine denti

    Enquête pêche sous-marine denti

    La question de la gestion durable de la ressource denti est de plus en plus d’actualité. Une étude récente réalisée en Corse (M. Marengo) estime que la pêche récréative représente en fourchette basse 37% de l’ensemble des prélèvements pour cette espèce. Ces chiffres renforcent l’inquiétude des pêcheurs professionnels qui depuis quelques temps dèjà, dénoncent l’existence de pratiques abusives qui les concurrencent. Dans un tel contexte, il est à fort à parier que nous serons amenés à court ou moyen terme à négocier de nouvelles mesures de gestion pour ce poisson.

    Dans cette éventualité et afin de nous donner les moyens de défendre au mieux notre pratique, nous essayons de compléter les données statistiques qui sont déjà en notre possession . Avec cette enquête, nous souhaitons  dresser un profil clair de ce que représente la chasse sous-marine du denti en méditerranée française: aspect social, aspect sportif, pression qualitative et quantitative exercée..

    Que vous soyez un excellent ou un pietre pêcheur de dentis, votre voix compte et son importance est primordiale pour la justesse de l’analyse qui en découlera.

    Nous connaissons dans les grandes lignes la relativement faible pression exercée par la chasse sous-marine sur la ressource denti (cf liens articles ci-dessous). Les scientifiques et les pêcheurs professionnels également. Il n’en demeure pas moins que l’on se prépare quand même à des négociations futures serrées, comme à l’habitude. Cette enquête ne révolutionnera pas l’état des lieux mais doit nous permettre  d’affiner nos connaissances sur la problématique et donc étayer plus fiablement les arguments que nous avancerons pour vous défendre.  

    Aucune donnée personnelle ne sera divilguée, seules les statistiques globales feront l’objet d’une communication auprès des participants et du public s’il y a lieu.

    Pour ces raisons, nous vous invitons à ne pas  soustraire votre particpation  par crainte d’influencer négativement d’un côté ou de l’autre les résultats.  Merci donc  de nous faire confiance et de soutenir notre action en participant à cette enquête avec la plus grande sincérité, quel que soit votre niveau !

    L’enquête est ouverte et accessible à tous les visiteurs du site, pour y participer il suffit de cliquer sur le lien suivant:

    Participer à l’enquête

    Si votre pratique concerne deux lieux différents, vous pouvez remplir deux formulaires en prenant soin de partager le nombre annuel de sorties en fonction de ces lieux.

    Pour toute question nous contacter par mail  cette adresse: contact@fcsmpassion.com

     

    Aller plus loin: 

    Denti, où en sommes nous?

    Pêche sous-marine du denti, chiffres et réalité

  • Denti , où en sommes-nous?

    Denti , où en sommes-nous?

    Du nouveau sur le dossier DENTI en Corse, notamment.  Suite aux déclarations de Monsieur Romiti, Président du CNPMEM, nous avions sollicité une rencontre  avec le comité des pêches régional afin de faire valoir notre point de vue sur l’état de cette ressource et des pressions qu’elle peut subir. Après plusieurs relances la rencontre a pu avoir lieu à Bastia !

    Parallèlement nous sommes également rentrés en contact avec la station Stella Mare qui vient de publier une étude signée M. Marengo. Celle-ci confirme ce que nous avancions quant à l’impact mineur de la chasse sous-marine comparativement aux autres modes de prélèvement. 

     

    I. Compte-rendu rencontre CRPMEM

    • Présents : 
      • Jessica Dijoux (directrice CRPMEM)
      • Daniel De Fusco ( 2nd prudhommie de Haute Corse)
      • Morgan Sire  & Jean François de Marco (FCSMP)
    • Présentation de l’association et de sa représentativité dans le cadre de l’entretien avec le CRPMEM
    • Discussion autour du denti :
      • Poisson emblematique
      • Poisson à forte valeur commerciale
      • Nouvelles techniques de pêche récréatives (fireball, sondeur hi tech,etc…) dont l’efficacité inquiète
      • Croissance des prises pro et plaisance


    S’appuyant notamment sur les résultats de l’édude M.Marengo, il est clair que le comité des pêches souhaite à court terme trouver une limitation au prélevement pour proteger la ressource.

    •  Axe de notre argumentation : 
      • Impact socio économique de la peche loisir
      • impact faible voir nul de la CSM
      • Volonté de participer aux études liées aux ressources halieutiques
      • Souhait d’une réglementation acceptée et acceptable (non imposée comme celle du poulpe/corb)
      • Evocation de mesures possibles: quotas/repos biologique
      • Education du consommateur à consommer d’autres poissons à faible valeur commerciale pour éviter le ciblage sur le denti ou d’autres poissons (chapon par ex.) 

     

    • Engagement pris : Prise en compte de notre demande d’intégration dans les comités de pilotage qui statueront avec les scientifiques et les pro sur les réglementations future de l’espèce Dentex dentex.

     

    • Commentaires: La CSM ne semble pas être la cible des restrictions à venir sur le Denti. Les représentants du CRPMEM ont conscience de l’impact loisir récréatif au niveau des prises réalisées à l’hameçon sur ce poisson (surtout dans le cadre d’une conso non familiale avec revente). Suite aux déclarations de Gérard Romiti,nous sommes la seule association a avoir pris contact avec eux pour échanger sur le sujet, démarche qui a été perçue de façon assez positive. 


    Pour information, le CRPMEM de PACA a pris également contact avec la Corse pour connaitre l’avancée des travaux sur le denti, ce qui laisse présager, comme pour le mérou ou le corb, que si mesure il y a, celle-ci concernera l’ensemble du littoral méditerranéen.

    PS: Nos contacts avec les prud’homies de côte d’azur confirment la grogne des pêcheurs professionnels vis à vis de certaines pratiques récréatives sur les grands sparidés… Un groupe de travail dédié à cette problématique devrait voir le jour dans le Var d’ici peu.

     

     

    II. Etude M. MARENGO,  « Comparative analysis of artisanal and recreational fisheries for Dentex dentex in a Marine Protected Area »

    Cette étude a porté sur la pêche du denti dans la réserve des bouches de Bonifacio sur la période 2000-2012.

    Pour la pêche professionnelle (pro), 962 sorties ont été analysées (ce sont toujours les mêmes bateaux car il n’y a que 13 bateaux autorisés sur la zone. Pour la pêche récreative 459 sorties ont été analysées.

    En pêche pro, le filet représente 65% des prises suivi du palangre (25%) et du filet à langoustes (10%)

    En pêche recréative la traîne représente 90% des prises, suivie de la chasse sous marine (6%) et de la pêche à soutenir (4%). Le rendement de la traîne est de 359g/heure/bateau tandis que celui de la CSM est de 68g/heure/bateau

    Les plus grand individus (plus grands que 60cm) sont pris au palangre et à la traîne. En chasse sous-marine ne sont pris que des individus de taille moyenne (40-60cm), ce qui rejoint notre analyse du carnet de chasse.

    Globalement la moyenne des prises par an, s’établit à 5,8 tonnes pour la pêche professionnelle tandis qu’il est question de 3,4 tonnes pour la pêche récreative, qui représente donc  de façon non négligeable 37% des prises totales. 

    Si l’on ramène ces chiffres à la seule chasse sous-marine, les prises réalisées par notre pratique ne représentent que 2,2% de la masse totale prélevée annuellement. Cet orde de grandeur correspond encore une fois à ce que nous avions  estimé dans nos analyses.

    En conclusion, il semble de plus en plus évident, et ce pour l’ensemble des acteurs professionnels et scientifiques, que les prises de dentis en chasse sous-marine sont minoritaires par rapport à la pêche pro et à la pêche récreative à l’hameçon embarquée, aussi bien en nombre de prises qu’en poids de prises.

    Ce constat est en contradiction avec le rapport de l’IUCN (p;25)  qui accablait la chasse sous-marine (Abdul Malak 2011), les auteurs de l’étude en sont parfaitement conscients. Un courrier sera adressé d’ici peu à l’IUCN en ce sens.

    Nous pouvons sereinement penser aujourd’hui, que sur cette espèce nous ne ferons l’objet d’aucune messure discriminatoire. Par contre, au vu de l’ensemble des chiffres présentés et des pratiques illicites dénoncées par les professionnels, nul doute que la pêche récréative sera bientôt, en ce qui concerne le denti, confrontée à l’idée de mise en place de mesures de limitation des prises. Comme toujours, il faudra être présents …

     

     

     

  • PNM Cap Corse Installation du comité de concertation

    PNM Cap Corse Installation du comité de concertation

    Le 24 novembre 2014, dans les locaux de la préfecture de Haute Corse, Morgan Sire, représentant de l’association de défense de la pêche de loisir, a assisté à la séance d’installation du comité de concertation de la mission d’étude du Parc Naturel Marin du Cap Corse. Ce comité réunit l’ensemble des acteurs concernés par le projet de PNM: services de l’État (21), collectivités (20), professionnels (12), usagers de loisirs (14), gestionnaires d’espaces protégés et scientifiques (19), associations de protection de l’environnement (9). Au sein de ce collège, la pêche de loisir est défendue par 6 représentants locaux des fédérations nationales (fnppsf, ffpm, unan, fcsmp, fnpsa et … ffessm).

    Cette séance fait suite, dans l’ordre chronologique, à l’officialisation  du projet  par l’arrêté du 5 juin 2014, et  à l’installation du comité de pilotage (représentants de l’état et des collectivités territoriales) de la mission d’étude qui a eu le 25 juillet sous l’autorité de Madame Ségolène Royale. 

    Les enjeux

    Ce projet de parc marin répond aux objectifs définis dans le cadre de la stratégie nationale pour la création d’aires marines protégées adoptée en novembre 2007, elle même déclinée en analyse stratégique régionale corse en 2011…!! 

    Ces objectifs sont simples: classer  d’ici  2015, 10% des eaux territoriales corses en outils de type règlementaire (réserves naturelles) et viser 15% en 2020. 

    Le parc marin’est un outil de concertation avec toutes les parties prenantes et c’est un outil de financement. Il représente également un moyen juridique indirect d’interdire et de règlementer: il  ne crée pas de réglementation spécifique mais peut en proposer aux autorités compétentes. Il peut ainsi donner un avis sur les activités qui se déroulent dans le Parc. Lorsque l’une d’elles est susceptible d’avoir un impact important sur le milieu marin, l’avis du Parc à son encontre est dit ‘conforme’, c’est-à-dire qu’il est obligatoirement suivi par les services de l’État qui instruisent.  

     

    Alain Rousseau, préfet de Haute Corse : « Le Parc marin sera un outil à l’échelle du Cap Corse »

                                                           

     

    L’état des lieux

    A l’heure actuelle, il existe sur le littoral corse, six réserves naturelles, marines ou littorales, qui couvrent au total plus de 80 000 hectares, ce qui représente 7,5% des eaux territoriales de l’ïle.  Les sites Natura 2000 en mer représentent actuellement plus de 45% de ces eaux. 

     

     

    La réglementation de la pêche de loisir en Corse est l’une des plus contraintes en France:

    • Interdiction de prélèvements des crustacés, moratoires corb et mérou;
    • 11 réserves de pêche (zones protégées des réserves naturelles et cantonnements de pêche) sont répertoriées tout autour de l’île. Trois se situent dans le périmètre mis à l’étude  pour le PNM Cap Corse: cantonnements de St Florent, de Bastia, réserve biotope de la Roya.
    • Dans la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio (80 000 ha), les prélèvements récréatifs hors zones de non-pêche sont soumis à:
      • demande nomminative d’autorisation de pêche,
      • déclaration des prises
      • limitation (5kg max) 

     

    Les menaces

    Historiquement, la gestion de la ressource halieutique a toujours été l’affaire des pêcheurs professionnels . Avec l’appartion des AMP en Corse, ceux-ci ont su collaborer avec les gestionnaires environnementaux pour modeler à leur convenance le champ d’action des pêches récréatives. Lors du discours d’introduction de ce premier comité de concertation, Gérard Romiti, président du comité régional des pêches, n’a pas manqué de rappeler son statut de président du comité national des pêches et vice président de l’agence des Aires Marines Protégées ! Le ton est donné, nulle doute que la pêche professionnelle représentera à nouveau un puissant pouvoir de persuasion dans cette nouvelle instance.

    En s’appuyant sur les déclarations récentes de Monsieur Romiti, on peut facilement présager ce à quoi ressembleront les futures mesures proposées en matière de gestion des pêches récréatives au sein du Parc:

    • réglementation similaire à celle en cours dans les Bouches de Bonifacio,
    • création de nouvelles zones de protection renforcée ou de non pêche,
    • interdiction de prélèvement de certaines espèces …

    Les perspectives

    Face à de telles menaces, les pêcheurs de loisir et les chasseurs sous-marins ont des arguments à faire valloir. Il est cependantt primordial dans un premier temps que l’ensemble des composantes loisirs soit représenté au sein de la structure. Dans un second temps, s’ils souhaitent être efficaces, ceux-ci devront être capables de parler d’une seule voix et de se positionner en tant que force de connaissances et de proposition, cohérente et raisonnée.

    L’histoire récente des évènements de Baie de Seine  démontre qu’ils en sont capables et que nous chasseurs sous-marins pouvons jouer un rôle important. 

    Autours de Marc Fournier, Christian Génète et Morgan Sire, une commission Corse fcsmp s’est montée localement afin de pouvoir répondre présent sur ce projet bien sûr mais également partout où il sera nécessaire de représenter et défendre notre pratique.

    Si vous souhaitez les rejoindre et oeuvrer à leurs côtés, nous vous vous invitons à vous manifester en nous contactant: