I) Les observatoires et carnets de pêche
Nous menons une action en justice : le « recours corb ». Nous ne pourrons pas défendre une gestion de bon sens contre une interdiction qu’avec des arguments chiffrés, dont vous en êtes la source. Un tel chasseur constatera une prolifération de mérou, d’autres des gros corbs inconnus auparavant. Lisser les ressentis de chacun, amalgamer ces données, les analyser pour les opposer à une administration, c’est notre boulot. Mais nous ne pourrons pas défendre la cause si l’observatoire n’est pas nourri. Avec deux minutes de clics, vous défendez la cause.
Idem, la pêche sous marine demeure souvent la première sacrifiée quand il s’agit d’interdire. Or, c’est la moins prédatrice et la plus sélective des pêches. Comment le caractériser ? Avec des chiffres : nous avons déjà pu par le passé calmer des velléités d’interdiction du denti en montrant que sa capture par des chasseurs était marginale. Aujourd’hui il s’agit de comptabiliser notre impact, notre activité.
Le carnet de pêche est le futur du pêcheur plaisancier : bientôt obligatoire, il doit devenir une habitude.
Il s’est d’ailleurs adapté et s’apprète à comptabiliser les langoustes.
II) Gaffe aux antennes !
L’observatoire langouste est mis en place par la FCSMP. Il est unique, fédérateur et deviendra peut être un outil puissant.
POURQUOI ?
Un projet majeur voit le jour : les données sur les langoustes vont compter pour tous les « acteurs » de la mer. Observer le retour de la langouste rouge en Bretagne intéresse les scientifiques, les autorités.. Et nous, chasseurs sous marins, sommes parmi les mieux placés pour en trouver, en observer.
En Corse, comptabiliser les langoustes montrera que sur cette ressource, les autorités ont fait preuve d’arbitraire en nous l’interdisant.
Où vit la langouste ? A quelle profondeur ? Dans quel habitat ? Chaque relevé par un chasseur permettra un aperçu large sur la vie de la langouste.
COMMENT, pour la FCSMP ?
Cet observatoire est une synthèse : dans la glacière (maillée, et hors Corse) ou encore dans l’eau, les langoustes seront comptées, observées, dans notre observatoire à la fois, carnet de pêche et d’observations.
Elles seront collectées par les chasseurs (et pas uniquement FCSMP, un lien avec le FNPSA est prévu), et traitées par des scientifiques (IFREMER).
COMMENT, pour le chasseur ?
Bien sur, aucune données GPS n’est demandée, seulement le département où ont été vues les belles antennes. Il suffit d’aller sur observatoire et remplir les rubriques demandées.
Les petites rivières de données font les belles analyses dans les mains des chasseurs. Ouvrez les yeux (et peut être les mains, je rappelle que la capture avec fusil est interdite).
Merci à tous pour votre collaboration.