Les 5 fédérations signataires de la « Charte pour une pêche maritime de loisir éco responsable » prennent acte et calment le jeu.
Suite à notre récent communiqué commun, la Société Ultimate Fishing a tenu à nous préciser le sens de sa démarche : cette dernière ne consiste pas à vouloir imposer une limitation à 2 bars par jour et par pêcheur mais se veut bien plus ouverte.
Le chiffre de 2 bars n’a été avancé qu’à titre d’exemple (celui de l’Irlande). Pour étayer leur propos, les responsables de cette société nous ont fait parvenir cet extrait de leur proposition initiale :
« Nous ne prétendons pas être en mesure de décider ce qui doit être fait et savons pertinemment que l’idée de l’instauration d’un quota appelle à de nombreuses discussions (quelles espèces ? / par pêcheur ou par bateau ? / en poids total, en taille totale ou en nombre de poissons ? / par sortie, par jour, par semaine ?…).
Notre action vise à utiliser un slogan percutant pour ouvrir ce débat. »
Nous prenons acte de la position d’Ultimate Fishing. Nous tenons par ailleurs à rappeler l’engagement sans faille des cinq fédérations en faveur de la protection de la ressource et la lutte contre le braconnage. Nous sommes opposés aux quotas journaliers parce qu’ils s’avèrent totalement inadaptés et injustes pour une majorité de pêcheurs de loisir en mer que nous représentons. Il n’est pas inutile de rappeler que le passage de la taille minimale de capture du bar de 36cm à 42cm constitue déjà une forme de quota qui diminue, ipso facto, le tonnage global des prises de la pêche de loisir de plus de 30%.
Pour conclure, les cinq fédérations représentatives de la pêche de loisir en mer tiennent à rappeler qu’elles sont les représentants légitimes des pêcheurs en mer auprès des pouvoirs publics. Elles souhaitent être consultées au préalable sur les sujets qui sont de leur domaine de responsabilité. Les sujets de convergence sont pourtant nombreux entre les différents acteurs de la filière, il nous paraît donc plus pertinent de les mettre en avant et de gommer les points de divergence dans le cadre d’un dialogue constructif. Dans cet esprit, une meilleure concertation entre les acteurs de la filière halieutique est souhaitable. Elle permettrait d’éviter de dangereuses et désagréables dérives d’interprétation et de gagner en cohérence. Les cinq fédérations signataires de la charte