25/02/13 – PNM estuaires picards mer d’opale

By | 25 février 2013

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Le 11 décembre 2012 paraissait au journal officiel, le décret concernant la création du Parc marin Picardie Côte d’Opale.

Ce parc s’étend de la Slack (au Nord) jusqu’au Tréport (au Sud) soit un périmètre de 2300 km². Il s’étend au large jusqu’au dispositif de séparation du trafic maritime, concerne 118 km de côtes.

C’est le 5ème parc naturel marin de France sur les 10 prévus par le Grenelle de l’Environnement.

 

 

 

Un peu d’histoire

 

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En 2011, après 3 ans de préparation et préfiguration sous l’égide d’un conseil, un projet est soumis à enquête publique (du 16 août au 16 septembre 2011) : dit Parc naturel marin «  à l’ouvert des 7 estuaires » (de la Bresle, de la Somme, de l’Authie, de la Canche, de la Liane, du Wimereux et de la Slack), s’étendant au large jusqu’au dispositif de séparation du trafic.
 Ce périmètre est la variante moyenne (en termes de superficie) arbitrée par les 3 préfets des régions concernées parmi un ensemble de variantes étudiées, de moindre surface ou s’étendant plus au large jusqu’aux eaux territoriales anglaises ou plus au nord un peu au-delà des caps Gris-Nez et Blanc-Nez (ensemble également connu comme Grand site national des deux caps). Il se veut être une solution de compromis entre les souhaits des nombreux acteurs engagés dans la réflexion depuis 2008 et les enjeux de protection de l’environnement marin.

Le périmètre « de surface moyenne » présenté à l’enquête publique est présenté comme répondant globalement à la plupart des enjeux marins et de développement durable liés aux activités maritimes et littorales, hormis la sécurité maritime surtout liée au trafic du « rail », et sans aller (dans ce projet) jusqu’au site national des « 2 caps » au nord, avec une largeur fortement restreinte au nord. Une étude récente a montré que paradoxalement c’est sous le rail, là où le trafic est maximal (600 bateaux par jour environ), sur les « ridins » que les milieux semblent le mieux conservés, probablement uniquement en raison d’une moindre exploitation des fonds.

 

Rappel des actions durant la phase enquête publique

 

Enquête publique Parc Marin de Somme

 

 

Le conseil de Gestion du Parc

 

Dès l’année 2011 en rencontrant la mission d’étude, nous avions compris que les places au conseil de Gestion étaient rares et que celle laissée aux usages de loisirs serait réduite à une représentation presque symbolique …

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 L’arrêté de création a confirmé cela mais nous pouvons noter la présence de membres de fédérations dont nous sommes partenaires dans le cadre de la charte sur la pêche de loisirs. A ce sujet, il convient de savoir que dès le départ FCSMP et le comité régional de pêche sous marine de la FFESSM ont travaillé ensemble et que la collaboration se continue dans la vie de la commission par la participation de FCSMP aux aspects réglementations, environnement et évolutions de la pêche sous marine de loisirs.

La composition des représentants des organisations d’usagers est la suivante :

1. Un représentant d’une fédération de pêcheurs plaisanciers ;

2.  Un représentant de la Fédération française des ports de plaisance ;

3.  Un représentant de la Fédération française détudes et sports sous-marins ;

4.  Un représentant des trois comités départementaux olympiques et sportifs du Pas-de-Calais, de la Somme et de la Seine-Maritime, sur proposition de ces trois comités ;

5.  Un représentant des associations de chasse maritime du Pas-de-Calais ;

6.  Un représentant des associations de chasse maritime de la Somme ;

7.  Un représentant d’une organisation de pêcheurs à pied non professionnels ;

 

 

Les enjeux pour la PSM

 

A la lecture du périmètre on peut constater que la principale zone de PSM  (Audresselles jusqu’au Gris-Nez) ne fait pas partie du périmètre du parc.

La zone de pêche correspond plus ou moins à la zone natura 2000 FR 3102003 .

Cependant la partie sud de la zone Natura 2000 se trouve dans l’extrémité nord du périmètre du parc. De plus, les récentes déclarations du Ministre de la Mer : «  Le parc devra trouver une cohérence avec les zones de protection voisines et il faudra regarder vers les Deux Caps pour une extension légitime. » laisse craindre une modification du périmètre initial …..

Par ailleurs, intégrer l’instance de pilotage Natura 2000 n’est pas une solution puisque en cas de chevauchement des territoires c’est le conseil de gestion du parc qui pilote ……. Nous restons donc en veille.

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Chtimulet , réprésentant FCSMP Nord-Picardie

 

 

 

 

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